
Diverses rumeurs circulent qui en font un ouvrage réel, dont quelques rares exemplaires subsisteraient dans les archives secrètes du Vatican, dans les réserves secrètes du British Museum, dans la bibliothèque de la Miskatonic University d'Arkham (université américaine fictive, inventée par Lovecraft, qui la situe dans le Massachusetts), à l'Université de Lima au Pérou, à l'Université de Buenos Aires en Argentine, à la Bibliothèque Widener d'Harvard ou encore à la Bibliothèque nationale de France. L'existence d'exemplaires dans ces bibliothèques est évoquée par Lovecraft lui-même dès 1927 pour des raisons narratives2.
À la fin de sa vie, Lovecraft écrivit à un de ses amis : « Si la légende du Necronomicon continue à grandir, les gens vont finir par croire qu'il existe vraiment ». Ainsi, dès 1936, des publicités parurent annonçant la possibilité d'acheter le livre pour 1,49 $. Lovecraft considérait que ce canular était dû àRobert Bloch10.
Diverses éditions du Necronomicon sont parues au xxe siècle. Celle qui rencontra le plus de succès est celle dite du « Necronomicon Simon ». Il s'agirait d'une traduction grecque plus ancienne que celle de Philetas, remontant au ixe siècle. Elle aurait été apportée aux États-Unis dans les années 1970 par un évêque orthodoxe grec, Simon. Elle fut alors « traduite » du grec en anglais. Une première édition limitée fut publiée à 666 exemplaires reliés cuir. Elle connut ensuite de nombreuses rééditions et même en poche. Le « Necronomicon Simon » a été constitué par un copié-collé de divers textes mythologiques et magiques de Mésopotamie10.
Cet ouvrage de fiction a cependant inspiré un certain nombre de légendes. Plusieurs personnes supposées avoir lu le Necronomicon seraient en outre devenues folles ou auraient simplement disparu. Il existerait, ou aurait existé, un exemplaire du Necronomicon écrit avec du sang sur de la peau humaine. Cette légende est reprise dans plusieurs œuvres de fiction postérieures aux écrits de Lovecraft, comme entre autres le film Evil Dead 3 : L'Armée des Ténèbres, qui fait du Necronomicon et de ses pouvoirs l'élément central de l'intrigue.
Le Necronomicon apparaît dans les textes suivants de Lovecraft, par ordre chronologique de rédaction :
- « La Cité sans nom » (1921) - Première mention du fameux couplet : N'est pas mort...
- « Le Molosse » (1922) - Première mention du titre de l'ouvrage.
- « Le Festival » (1923)
- « Le Descendant » (1926)
- « L'Appel de Cthulhu » (1926)
- « Histoire du Necronomicon » (1927)
- L'Affaire Charles Dexter Ward (1928)
- « L'Abomination de Dunwich » (1928)
- « Celui qui chuchotait dans les ténèbres » (1930)
- « Les Montagnes hallucinées » (1931)
- « La Maison de la sorcière » (1932)
- « Le Monstre sur le seuil » (1933)
- « Dans l'abîme du temps » (1934)











bonus
The Haunted Palace from G.Net on Vimeo.
et pour illustrer tout ça on va se baser plus surle sujet que sur les années remember:
il y aura encore pas mal de chose à dire sur lovecraft ça fera l'objet d'autres posts
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